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1200 km en 5 jours - édition 2003
Avec une bicyclette de type VTR, voici une réédition de la randonnée effectuée en 2002, avec une variante à travers le Morvan et le Jura à l'aller:
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Dimanche 10 août 2003 à 6h30, départ de Meudon. Dès le Tapis Vert, je rencontre un cycliste britannique , muni d'une frontale, cherchant son chemin pour Orly : je l'accompagne jusqu'à la gare ORLYVAL d'Anthony. A Arpajon, je suis un cycliste du bel âge, au vélo dernier cri, jusqu'à Nemours. Nemours mérite une visite pittoresque, et attire peut-être les deux chevreuils trottant un peu plus loin... Forte canicule à partir de là vers Courtenay, Joigny, Auxerre, Avallon. Je bénéficie de vêtements fréquemment mouillés de la tête aux jambes pour supporter l'atmosphère suffocante (penser aussi à un masque pour la bouche et la nuque, qui humecte l'air inspiré et protège de l'insolation). Je profite même de 2 bains tout habillé dans l'Yonne, et ce n'est pas du luxe ! Je bivouaque au bord du Cousin, avec une nuit étonnamment fraîche à cette époque. Le lendemain, dès potron-minet, je rejoins Saulieu et Pierre-Ecrite pour une sympathique halte revigorante dans la tranquille résidence isolée d'un collègue de bureau. En fin d'après-midi je poursuis vers Autun, belle ville gallo-romaine, puis Monchanin et Tournus, un peu à sec de liquide malheureusement. La nuit, magnifiquement éclairée par la pleine lune , et même par Mars à son périgée, est cette fois-ci bien chaude. |
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A Tournus , au petit matin, je refais mes réserves d'eau, puis de lait à Cuiseaux, puis Orgelet. Le Jura commence à me donner des leçons de déclivités brûlantes, dont le paroxysme m'est infligé autour de St Claude , vers la Faucille. La descente sur le lac LEMAN est heureusement plus fraîche, ombragée et panoramique. La traversée de Gex, Genève, Annemasse, me remet dans le chaudron, dont l'ébullition diminue enfin vers 21h à l'arrivée à St Jeoire. Lit et table ouverte chez ma mère...
Quelques jours en Haute-Savoie , repos, marche en moyenne montagne face au Mont-Blanc, puis randonnée avec ma mère, cette fois en voiture avec couchage en chambre d'hôte, entre Loire et Creuse, parmi les églises romanes et les châteaux forts, à travers des bourgs médiévaux pittoresques, par une sécheresse qui tire à sa fin avec un gros orage sur Le Crozet. Mamie est saoûlée par la multitude de lieux dépaysants traversés et visités en vitesse.
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Les samedi et dimanche 23 et 24 août, le retour de Haute-Savoie vers Paris s'effectue par la route que j'affectionne, par Nantua |
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, Mâcon, Paray-le-Monial, Digoin, Nevers |
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, Gien et Bellegarde-en-Gâtinais . |
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Le bivouac étoilé à côté du cimetière de Gannay-sur-Loire, source miraculeuse dans cette région desséchée...La route désignée "touristique" de Mâcon à Charolles est particulièrement redoutable, avec maintes dénivellations et contours peu propices à l'avancement. Les chemins lamartiniens sont propres à la poésie mais pas au randocycliste. Arrivée à Meudon à 23h le dimanche après 610 km plus supportables que 15 jours avant, malgré un vent du nord rebelle autour de PITHIVIERS. |
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Soleil omniprésent et implacable cette année.
630 (250, 160, 220), puis 610 (300 + 310) km abattus, sans désagréments notables, avec en permanence des coins charmants à observer et de nouvelles merveilles , bucoliques ou architecturales à signaler.
Moins de 14 kg sur le vélo (VTR), dont 2 de nourriture et 5 de liquides (du lait , mon régal désaltérant et nourrissant), 1kg de réparation, 200 g de sacoches (1 sac à l'avant posé sur le porte-bagage, et 2 petites sacoches derrière pour les surplus passagers de lait et modestes victuailles), le reste pour le peu de vêtements et imperméables nécessaires pour passer une dizaine de jours tous terrains.
Denis BOTTARO.
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